Sujet: I love when I hate you ; ryan Dim 23 Fév - 16:32
J'avais passée la soirée chez des amis, qui eux habitaient sur brooklyn. N'ayant pas pris ma voiture, à vrai dire il est rare d'utiliser sa voiture lorsque nous vivons à New-York, tout était pour que l'on marche ou pour que l'on utilise les transports en communs, c'était donc pourquoi je pris le métro pour rentrer chez moi. Si j'avais pu, j'aurais fais le chemin à pied, mais malheureusement, c'était beaucoup trop loin de chez moi. Je n'aimais pas tellement le métro ici, surtout le soir. On rencontrait toujours des gens bizarre, déjà que le métro était assez vieux, imaginez l'effet qu'il donne le soir. Au début, je n'étais pas seule, mais la personne qui rentrait avec moi était descendu bien avant mon arrêt. J'avais donc des écouteurs dans mes oreilles, livre dans les mains. Je préférais passer le temps comme je le pouvais, car le chemin était long, et il fait l'avouer je n'étais pas vraiment en confiance. En face de moi, il y avait deux jeunes complètement bourrés, j'étais sûre qu'ils essayaient de me parler, mais je n'y prêtais pas attention, je pense qu'il s'agissait de la meilleure chose à faire. Après encore quelques minutes à devoir les supporter, j'ai du changer de ligne de métro. J'étais assez soulagée, cette ligne était un peu mieux fréquentée, je me sentais un peu plus en sécurité. Encore une fois, une fois assise je sorti mon livre et continua ma lecture. Un moment, quelqu'un était venu s’asseoir à côté de moi. Je n'y prêta pas attention, je ne regardais même pas s'il s'agissait de quelqu'un que je connaissais. Mais, apparemment c'était le cas, car, je senti que cette personne enleva mon écouteur qui se trouvait de son côté. Je tourna donc la tête et il s'agissait de Ryan, Ryan Miller. « Toujours là quand il ne faut pas toi ! » dis-je assez sèchement. Je n'étais pas très aimable c'est vrai, mais j'étais fatiguée, et je savais qu'il allait essayer de m'embêter, d'où ma remarque. C'était comme cela entre nous. Depuis notre rencontre, on était comme chien et chat, toujours à se chercher, essayer d'énerver l'autre. J'aurais aimé le voir le moins possible, l'éviter. Malheureusement, c'était assez difficile. Nous avions des connaissances en commun. En partie Alana, qui est aussi une très bonne amie à lui, ce qui faisait que nous étions donc forcés de se voir, à mon plus grand regret, bien que parfois cette situation me faisais rire. Je dois l'avouer, je ne vois pas cette relation différemment, c'était assez amusant de sans arrêt s'embêter, mais, c'est vrai aussi que parfois, cela pouvait m'énerver au plus haut point. Je sais rire, mais avec des limites. Lorsque je ne suis pas d'humeur, il ne vaux mieux pas m'énerver, et il était le pro pour le faire, c'était donc pour cela que malgré le fait que cette situation m'amusait, j'avais malgré tout du mal à le supporter.
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Sujet: Re: I love when I hate you ; ryan Dim 23 Fév - 17:16
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Ne sachant pas trop quoi faire ce soir, j’étais parti pour me caler devant la télévision, mais au dernier moment un pote me téléphona pour me demander si je voulais le rejoindre lui et d’autres mecs en ville, j’acceptais, après tout ça passera le temps. Je décidais quand même ne pas prendre la voiture parce que si jamais je picolais, je ne pourrais pas rentrer avec. Autant éviter les flics le plus possible. Je pris alors le métro pour me rendre en ville et tombais sur Ornella dans ce dernier. Je m’installais à ses côtés, elle ne m’avait pas encore vu donc une fois installer je retirais l’écouteur qui se trouvait de mon côté. Sa remarque me fit doucement rire. – J’ai toujours eu tendance à me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Lâchais-je alors avec un sourire en coin. J’adorais l’embêter, c’était mon passe temps favoris. Je vous avoue quand même que des fois ça clash assez fort, il lui ai déjà arriver d’être à deux doigts de m’en coller une. Non pardon, je rectifie, elle m’en à déjà coller une, même plusieurs quand je pousse le bouchon trop loin. – Je suis étonné de te voir traîner à Brooklyn. Lâchais-je alors en la regardant.
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Sujet: Re: I love when I hate you ; ryan Dim 23 Fév - 17:40
« J’ai toujours eu tendance à me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment » Même cette réponse m'agaçait. C'est vrai, pourquoi fallait-il qu'il réponde cela ? Bon, je savais très bien que ce petit jeu l'amusait, cela se voyait dans ses actes, ses paroles, tout. Mais, je me demandais s'il savait être sérieux de temps en temps. Bon, il est vrai que je m'emportais aussi assez facilement, un petit peu impulsive la petite Ornella, mais, surtout avec lui, car malgré tout je suis quelqu'un d'assez calme. Étant donné que je n'avais pas tellement aimée cette remarque, je préférais ne pas y répondre, mais il enchaîna ensuite « Je suis étonné de te voir traîner à Brooklyn » je pouvais le comprendre, souvent on me faisait cette remarque. Les gens me voyaient comme la petite parisienne bourgeoise venue à new-york et habitant sur manhattan. Mais, cela ne voulait rien dire. Certes, je n'habitais pas Brooklyn, mais déjà, j'aimais beaucoup ce quartier, il était riche, non pas avec des habitants qui ont de l'argent, mais, riche en culture, et c'était quelque chose que j'adorais. Puis, certains de mes amis y habitaient, pourquoi ne pas allez leur rendre visite après tout ? « Et oui, ça m'arrive à moi aussi de venir par ici » Habituellement j'aurais raconté ma vie, le pourquoi du comment je me retrouvais ici à cette heure-ci, mais, avec lui je n'avais pas forcément envie de m'étaler, je m'arrêtais au minimum, bien que le connaissant, je savais que nous allions parlés. Pas forcément raconter nos vies, mais le dialogue passait facilement, on se chamaillait, mais au moins cela faisait la conversation. Souvent, notre relation faisait rire les gens, c'est peut-être drôle, mais il me donnait envie de l'envoyer à l'hôpital. Malheureusement je ne suis pas vraiment forte, même si j'essayais de lui donner de vrais coups, il ne sentirait surement rien. Après avoir un peu réfléchi, je m'étais dis que cela ne servait à rien de ne pas parler, je préférais qu'il reste à côté de moi plutôt que de me retrouver seule, j'essayais donc de parler, et d'entamer une discussion assez normale, même si je savais qu'avec lui cela pouvait facilement dégénérer « Et toi, que fais-tu ici ? Je t'aurais plus vu comme le genre de personne à prendre sa voiture, rouler à une allure bien trop élevé plutôt que de prendre le métro ! »
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Sujet: Re: I love when I hate you ; ryan Dim 23 Fév - 17:55
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A peine rentrer dans le métro, j’embêtais déjà Ornella. Notre rencontre ne fut pas tip top et depuis on ne fait que ça, se lancer des piques, se chamailler. Les gens qui nous entourent doivent en avoir marre de nous. Je lui fis ensuite la remarque comme quoi j’étais étonné de la voir à Brooklyn. J’habitais Brooklyn parce que je n’avais pas d’autre choix, les autres quartiers étaient beaucoup trop cher mon petit salaire. D’où le fait que je travail en plus de suivre des cours à l’université. Enfin je travaillais puisque j’ai démissionné avant-hier. Et je sais que beaucoup de personnes n’aiment pas traîner dans ce quartier, car la délinquance est assez élevée. – Oh c’est cool, mais ça serait con que tu te fasses agresser à cause de ton caractère de merde. Lâchais-je alors toujours ce sourire en coin. Bon il va de soit que si je la vois ce faire emmerder par des jeunes, je viendrais l’aider même si elle m’énerve au plus haut point. Finalement, elle me demandait ce que je faisais ici, car pour elle j’étais du genre à rouler comme un taré sur les routes. Elle n’a pas tout à fait tord. – Oui tu n’as pas tord, mais vu que je rejoins des potes, je ne sais pas dans quel état je vais finir alors je prends mes précautions. Répondis-je simplement.
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Sujet: Re: I love when I hate you ; ryan Lun 24 Fév - 13:44
Il insinuait donc que je pouvais me faire agresser simplement à cause de mon caractère de merde ? Bon j'avoue cela pouvait arriver. Combien de fois je m'étais pris la tête avec des inconnus, en grande partie à cause de mon caractère. Mais, delà à me faire agresser... Bon d'accord, tout était possible, surtout ici et à cette heure-ci. Quelle idée de traîner seule, en étant une femme, en robe presque courte, la nuit dans un métro de Brooklyn. Inconsciente ? Peut-être. Je n'avais pas l'habitude d'être entourée d'un monde "dangereux", je vivais comme dans un rêve, tout est beau, tout est gentil. Mais bien sûr, comme me le répétait souvent mon père, tout le monde n'était pas comme moi. La vie est dangereuse, et les hommes ont des pensées bizarre qui leur passe par la tête. Je me disais que je penserais à faire plus attention une prochaine fois. En attendant, je me sentais un peu mieux à l'idée d'avoir Ryan à côté de moi, après tout c'était mieux que rien. Après lui avoir demandé ce qu'il faisait ici, sa réponse allait bien dans le sens de ma phrase. J'avais eu raison en pensant qu'il serait plus le genre de garçon à être dangereux sur la route. Bon, ce n'était pas compliqué de le savoir. Au moins 80% des jeunes hommes aiment faire n'importe quoi sur la route. « Cela ne m'étonne même pas ! Mais, c'est bien tu as été raisonnable en prenant le métro ! » Il fallait quand même reconnaître qu'il avait fait le bon choix, prendre le métro au lieu de prendre sa voiture au risque d'avoir un accident, qui peut s'avérer très grave. Ayant fait des stages à l'hôpital, lorsque j'étudiais la médecine, j'avais vu pas mal de patients à cause des accidents de la route. Il y en avait tellement, lorsque l'on voyait cela, prendre le volant en ayant bu ne nous donnait plus du tout envie. Souvent on se dit "oh mais cela n'arrive qu'aux autres", et pourtant non. Je trouvais cela donc vraiment bien que Ryan ai réfléchi sur ce coup. Oui parce que malgré tout, il était du genre à faire des folies sur la route, et cela, ce n'était pas bien. Voilà le problème lorsque l'on fait des études de médecine, on a peur de tout car nous voyons le pire qu'il puisse nous arriver. Mais il est vrai que j'étais aussi quelqu'un d'assez sage, moi les folies je ne connaissais pas vraiment, c'est donc pour cela que je voyais cela d'un mauvais côté.
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Sujet: Re: I love when I hate you ; ryan Lun 24 Fév - 20:11
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Je continuais de taquiner Ornella sur son caractère de merde. Mais je n’avais pas tout à fait tord sur le fait qu’elle puisse se faire agresser ici, à Brooklyn. Même sans rien dire, elle pourrait se faire agresser. Je veux dire, même moi je ne suis pas à l’abri d’une bande de racaille. Quand elle me demandait ce que je faisais là, je lui répondis que je me rendais en ville pour une soirée entre potes, mais qu’elle n’avait pas tord sur le fait que je roule comme un dingue sur la route. – C’est sûr que toi tu ne risque pas de faire des folies. Lâchais-je alors simplement. C’est vrai quoi, depuis que je côtoie cette fille à cause d’Alana, je ne l’ai jamais vu dépasser les limites, une enfant trop sage. Ce n’est pas forcement drôle tous les jours aussi. Puis une idée me vint. – Je sais ! Tu va m’accompagner ce soir ! Lâchais-je alors avec un grand sourire. Lorsque je vis ses grands yeux s’ouvrirent, je secouais la tête. – T’as pas le droit de refuser. Ajoutais-je alors en la regardant. Je voulais lui montrer qu’on pouvait très bien s’amuser sans boire, se droguer etc…
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Sujet: Re: I love when I hate you ; ryan Mar 25 Fév - 20:26
Le port d'arme pouvait être utilisé, alors pourquoi pas le meurtre ? Je vous jure, si j'étais assez folle, je l'aurais sûrement tué. Bon d'accord, je vais trop loin en disant cela, mais est-ce qu'un jour il arrêterait de m'embêter ainsi ? Je l'espérais, il était drôle une fois sur cent quoi. J'avais bien compris où il voulait en venir avec son "toi tu ne risque pas de faire des folies" bon d'accord, je ne montrais que mon côté fille sage, sans problèmes etc. Mais je pouvais malgré tout avoir mes petits moments de folies, il devrait le savoir après tout, j'étais surtout comme cela avec Alana. Enfin, cela m'était égal, il pouvait croire ce qu'il voulait. Ensuite, il m'obligea à l'accompagner. Oui, obligé car il avait ajouté que je n'avais pas le droit de refuser, ce qui me fis quelque peu rire « Hey, je fais encore ce que je veux. Et passer une soirée avec toi et tes potes ? Plutôt mourir chéri ! » Vraiment, cela m'avait fais rire, quelle idée de me proposer de passer la soirée avec lui. Il savait très bien que nous deux, ça ne collait pas. Je ne sais pas ce qu'il cherchait à me proposer cela. Peut-être que pour lui cela pouvait être drôle. Mais, pas forcément pour moi. Puis, moi lorsqu'un garçon me disait "soirée entre potes" je ne m'imaginais qu'une bande de garçons, et je n'avais franchement pas envie d'être la seule fille parmi eux. « Proposes ça à d'autres, moi je ne suis pas intéressée, et je ne le serais sûrement jamais ! » J'étais toujours assez froide lorsque je lui parlais, je me demandais si ce n'était pas aussi de ma faute si l'on s'entendait aussi mal. Comment pouvait-il être gentil alors que moi je ne l'étais pas ? Mais bon, c'était très bien comme cela alors pourquoi changer les choses ?
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Sujet: Re: I love when I hate you ; ryan Jeu 27 Fév - 11:18
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Depuis quelques minutes maintenant, je me trouvais assis dans le métro aux côtés d’Ornella. Entre elle et moi autant dire que ce n’est pas le grand amour, on se supporte pour Alana, mais quand elle n’est pas là, ça dégénère assez vite. D’ailleurs ce soir, je lui proposais de m’accompagner en ville, là où je me rendais. – Haaan ils ne sont pas méchants, au pire on n’est pas obliger de rester toute la soirée avec eux. Lâchais-je alors en la regardant. Je savais d’avance qu’il en faudrait plus que ça pour qu’elle accepte de venir avec moi. Mais c’était une sorte de jeu ce soir, je voulais lui clouer le bec en lui prouvant que je pouvais très bien m’amuser sans forcement me saouler ou me droguer. – T’es vraiment trop coincée comme fille ! Lâchais-je alors en m’accoudant sur mes cuisses. Je comptais bien la faire rager jusqu’à c’qu’elle change d’avis. Après tout, on ne peut pas m’en vouloir de vouloir profiter de ma vie, j’ai faillis la foutre en l’air à plusieurs reprises et je compte bien mettre mon passé derrière moi et avancer.
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