just hold on we’re going home ▽ charly, roxcy, isaac.

music/one click ~ |►

La soirée d'halloween avait riche en rebondissement et comme à mon habitude je m'étais fortement amusée. Dernièrement beaucoup de chose avait changer mon quotidien, depuis quelques mois Rocxy à emménager avec Isaac et moi et pour mon plus grand bonheur. Cela à était une vraie bouffé d'oxygène. Je me réveilla donc le lendemain matin avec un léger mal de tête à cause de l'alcool que j'avais bu hier soir, et pas qu'une bouteille. Je ne sais d'ailleurs comment je suis arriver à bon port c'est-à-dire dans mon lit. J'ouvris donc un oeil quand Isaac sauta dans mon lit en me demandant si Rocxy aller encore le faire chier longtemps. Je le regarda les yeux tout petit. « Quoi, qu'est ce que tu dis ? » Je passa la couette au-dessus de ma tête quand Rocxy débarqua dans ma chambre en disant qu'Isaac c'était endormi devant la télévision et que du coup bonjour l'électricité. J'enleva d'un trait ma couette de mon visage et souffla d'un coup. « Il est 9 heures du matin, fin je pense, il est dimanche, on en parlera après que j'aurais bus un café si cela ne vous dérange pas. » Je poussa Isaac du lit quand il tomba de ce dernier. J'éclata de rire en le voyant s'énerver. « Allez chou, c'est pas grave dis toi que c'est sa de vivre avec des filles autoritaires. » Je l'ai laissa tout les deux dans la chambre et me dirigea dans la cuisine afin de me servir une tasse de café.  

Make a little money, take a lot of shit, feel real
bad, then get over it. This will be a better year.

⎨CHARLY HAMILTON, ISAAC MARTIN & ROXCY MUMFORD⎬

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Au lendemain de la soirée d'Halloween, je m'étais levée relativement tôt. J'étais la seule de cette maison à être rentrée dans un état normal alors bien évidemment, j'étais la seule à me réveiller sans grande difficulté. En sortant de ma chambre, aucun bruit. Mes colocataires devaient être encore en train de dormir, ce qui n'avait rien d'étonnant. J'entrai dans la cuisine et me servis un bol de céréales et un café bien corsé. Une fois cela fait je passai dans le séjour lorsque je me rendis compte qu'Isaac avait passé toute la nuit ici, la télévision allumée pour personne. Il me rendait folle à toujours faire des choses comme ça. Malheureusement pour lui, je n'avais pu laisser passé cet écart et l'avais réveiller de la manière la plus désagréable du monde : en se faisant crier dessus par une voix stridente. Celui-ci ne mit pas beaucoup de temps avant de quitter les lieux pour se réfugier dans la chambre de Charly. Comme il marmonnait des injures dans sa barbe, je décidai de le suivre. Quand j'ouvris la porte de la chambre, Charly venait de se réveiller. Je lui expliquai qu'Isaac s'était endormi sur le canapé et avait laissé la télé allumée toute la nuit. Ce n'était pas grave en soi, mais il avait cette fâcheuse tendance à faire ce genre de choses fréquemment. De plus, je ne voyais pas l'utilité de gâcher de l'électricité pour rien. Charly tempéra la situation en nous proposant de parler de ça après son café. J'avouais que le thème de cette dispute était ridicule, était-ce un prétexte pour se chamailler? Je ne savais pas mais ce que je savais c'est que ça avait le don de me mettre hors de moi. Charly nous laissa donc seuls Isaac et moi mais ce dernier quitta la pièce automatiquement, comme si j'étais la personne avec qui il avait le moins envie d'être à ce moment précis. Je levai les yeux au ciel et les suivis, sachant que cette journée allait encore être une bataille. « Écoute Isaac, je sais que je n'aurais pas du te réveiller de cette façon mais fais un petit effort, faire tourner de l'électricité pour rien c'est comme si on jetait nôtre argent par les fenêtres et croyez moi, à nous trois on est loin de pouvoir le faire indéfiniment. » dis-je à mon ami pour me justifier d'une certaine manière. Isaac traversait une période difficile, il était sans emploi, et ce qu'il avait fait le rendait mal. Je ne voulais pas me montrer trop dure avec lui mais ce n'était pas en le laissant faire n'importe quoi et s'affaler sur le canapé toute la journée qu'il allait reprendre sa vie en main. Je sentais qu'il m'en voulait encore pour ce réveil des plus désagréables, même après ce que je venais de dire. Je posai alors mon bol de céréales sur le comptoir, m'approchai doucement de mon colocataire et lui fis les yeux doux. En général, il ne résistait pas et me pardonnait. Je restai devant lui persistant à lui faire ce regard malgré sa haine, attendant une réaction.