Une belle journée d'hiver. - Jack Oswin.

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Aujourd'hui, c'était dimanche et le dimanche c'est bien connu c'est grasse matinée chez moi. Malheureusement pour moi, mon meilleur ami, Jack Oswin en avait décidé autrement. Il s'était pointé chez

RYAN GROS TAS DE MERDE BOUGE TOI LE CUL !

T’as un sérieux problème pour venir faire chier les gens pendant qu’ils dorment.

C’n’est pas l’heure de dormir.

On va courir !

Courir ? Un dimanche matin ?

Ok ! J’vais m’changer !

Bon bah je t’attends hein !

Attend j’en peux plus !

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coz this ride's, never gonna stop.
crédits@damnrobbieamell ~ just a ride, jem.
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Aujourd'hui nous avions beau être dimanche, ce n'est pas pour autant que je comptais rester dans mon lit jusqu'à pas d'heure, bon bien sûr ça m'était déjà arrivé plus d'une fois de faire la grasse matinée. Au contraire j'avais décidé d'aller courir et donc m'entraîner un peu. Et comme c'est toujours plus intéressant de le faire avec un ami, une fois habillé en tenue, je m'étais directement rendu chez lui. Je savais bien que mon meilleur ami serait un peu retissant a l'idée de se lever un dimanche matin mais je comptais bien le faire se bouger. D'ailleurs je tambourinais comme un fou sur sa porte d'entrée, tout en criant, me fichant un peu de ce que ses voisins pourraient, au pire des cas ils lui prendraient la tête quand il rentrait (a)'. Et ma technique fut bonne puisqu'il ne tarda pas a finalement lever ses fesses pour venir m'ouvrir. Bien sûr il tentait de gratter quelques heures de sommeil supplémentaire, mais étant bien déterminer je lui faisais comprendre que nous allions courir tous les deux. « Oui courir, bouge ton cul. » dis-je alors, mon regard appuyant mes paroles, histoire de bien le décider a accepter ce qu'il ne tarda pas a faire. Et c'est un sourire victorieux qui pris place sur mes lèvres en le voyant aller se changer dans sa chambre, pour en ressortir en tenue de sport. Et alors qu'il affirmais m'attendre je n'avais pas pu m'empêcher de rire légèrement avant que l'on ne quitte son appartement. Une fois dehors, nous nous étions directement mis a courir, et c'est après un moment, arrivant dans central park que nous arrêtions suite a la demande de Ryan. Histoire de ne pas nous stopper complètement nous marchions tous les deux tranquillement. « Tu vois ça va te faire du bien. » affirmais-je alors tout en reprenant mon souffle. Avant nous avions toujours l'habitude de nous entraîner ensemble, tout avait changé quand Ryan avait glissé sur la mauvaise pente, mais j'espérais bien que tous les deux on pourrait reprendre nos habitudes d'antan. Je lui désignais ensuite rapidement un banc libre dans le parc, histoire que l'on se pose un peu tous les deux. « Ça se passe bien ton boulot? » le questionnais-je alors une fois que l'on fut tous les deux assis.

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Alors que je m’apprêtais encore à dormir une bonne partie de la matinée, mes plans furent interrompus par mon très cher meilleur ami qui tambourinait comme un malade sur la porte. Je m’étais finalement décider à me lever pour éviter qu’il ne défonce la porte. Après avoir tenté de gratter quelques heures de sommeil en plus, je cédais finalement à sa demande. Je voyais bien qu’il était ravi que je cède, mais il me le paiera. Une fois que je fus changé, nous quittions l’immeuble pour aller courir. Après une heure environs, nous voilà à Central Park, je lui demandai de ralentir un peu, car j’avais un peu du mal à suivre. Je suis pourtant professeur de sport à mes heures perdues, mais je n’en fais pas autant. – Ou alors ça va me tuer complètement. Lâchais-je en me redressant et reprenant mon souffle. Nous marchions un petit peu pour éviter de s’arrêter d’un coup, puis il me proposait de nous asseoir sur un banc. Il me demandait par la suite si mon boulot se passait bien. – Ouais, mais j’sais pas si j’vais continuer là-dedans. Confiais-je à mon ami. Jack sait exactement ce qu’il s’est passé il y a quelques années et il m’aide en dehors d’Eliane, à tenir le coup et ne pas replonger.

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Bon bien sûr, j'aurais pu me la jouer indulgent envers mon meilleur ami, et donc le laisser dormir un peu plus longtemps en ce dimanche matin. Mais je préférais de loin que l'on aille s'entraîner tous les deux. Courir un peu ne nous ferais pas de mal, au contraire. Et après une bonne heure de course, Ryan m'avais demandé pour que l'on s'arrête histoire qu'il puisse souffler un peu, ce qui en soit n'était pas une mauvaise idée. Comme nous étions tous les deux arrivés dans central park, ça nous donnerait l'occasion de profiter l'endroit, d'ailleurs pour éviter de nous stopper d'un coup, nous marchions tranquillement pour récupérer. « Mais non, quand tu auras repris le rythme tu verras tu tiendras plus le même discours, et tu me seras reconnaissant pour être venu te soûler le dimanche ! » rétorquais-je alors, c'est vrai, j'étais sur que a force de s'y remettre il reprendre son rythme d'avant, il lui fallait juste un peu d'entraînement. Voyant ensuite un banc disponible pas très loin, j'avais proposé a Ryan que l'on aille se poser, au moins on pourrait ainsi se faire une bonne petite pause tout en discutant. D'ailleurs lorsque l'on fut tous les deux assis je prenais des nouvelles quand a son boulot. « Pourquoi? Ça te plait bien pourtant non? » lui demandais-je alors, c'est sûr que dans le fond je pouvais comprendre, avec son métier de prof, il pouvait forcément tombé sur des élèves ayant les mêmes problèmes qu'il avait pu avoir des années auparavant. Et la tentation n'était sans doute pas très bonne, mais j'étais sûr qu'il pouvait définitivement mettre cette histoire derrière lui, j'avais pleinement confiance.

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Jack avait réussi à me sortir de mon lit un dimanche matin. Et après avoir tenté à plusieurs reprises de le convaincre de me laisser tranquille, je cédais. Après une bonne heure à courir, nous nous arrêtions à Central Park pour marcher un peu et reprendre notre souffle, enfin surtout moi, j’avais carrément perdu le rythme. – Je ne te serais JAMAIS reconnaissant pour m’avoir saoulé un dimanche matin. Lâchais-je alors en riant légèrement. Nous nous installions sur un banc puis il me demandait comment ce passait le boulot. Je lui répondis que oui et lui confia que j’hésitais à arrêter dans ce domaine. – Ouais, mais franchement les jeunes sont intenables et c’est de pire en pire vu que j’ai quasiment leur âge. Répondis-je alors. – Non pis j'sais pas je pense à me recycler dans autre chose. Enseigner le sport c'est chiant ! Lâchais-je alors simplement. Je crois que je vais me recycler, en quoi ? Je n’en sais rien, en strip-teaseur peut-être. Ça paye mieux. – Bon et toi alors ? Quoi de neuf ? Demandais-je à mon tour curieusement.

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Autant dire que pour le coup j'étais plutôt fier de moi, j'avais réussi a faire sortir Ryan de son lit un dimanche matin, et pas pour rien, mais pour qu'on aille tous les deux courir un peu. Après une bonne heure de course, nous étions stoppé dans Central Park, tout en marchant un peu afin de récupérer mais surtout de ne pas nous stopper d'un coup. « Mais si tu verras, tu vas avoir une endurance d'enfer ! » rétorquais-je alors, bon dans le fond a sa place, je crois que moi non plus je n'aurais eu aucune envie de quitter mon lit pour aller courir. Le sommeil était certes quelque chose de très important, mais bon c'était pour nôtre bien ! Pour finir on s'était tous les deux posés sur un banc, et je prenais des nouvelles de son emploi. Mais je dois avouer que je fus surpris de savoir qu'il envisagé d'arrêter, dans le fond c'est sûr qu'il était toujours en plein dans la tentation, et donc risqué a chaque fois de replonger. « Ils n'ont plus aucun respect, c'est pas possible. » rétorquais-je alors, franchement c'était fou, je me serais jamais permis d'agir mal face a un prof en cours. « Pourtant ça te plait bien, tu sais ce que tu aimerais faire? » demandais-je donc, c'est vrai que Ryan avait toujours aimé le sport, alors je ne sais pas trop si il avait envisagé de faire autre chose. « Moi ça se passe bien, je suis parti quelques jours pour faire des photos de l'Himalaya. C'était vraiment sympa. » expliquais-je a mon tour, j'avais vraiment apprécié le voyage, faut dire que j'étais pas difficile j'étais toujours très content d'avoir la chance de partir pour faire des photos.

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Jack avait réussi à me tirer de mon lit un dimanche matin, mais je ferais en sorte que ça ne se reproduise pas. Le sommeil c’est sacré pour moi. Après une heure de course, nous nous arrêtions dans Central Park pour marcher un peu, puis quelques minutes plus tard nous asseoir sur un banc pour discuter un peu. Il était persuadé que j’allais récupérer l’endurance que j’avais il y a quelques années, mais moi j’en doutais. J’ai trop joué le con avec la drogue et la santé en a prit un coup. Il me demandait ensuite si mon boulot se passait bien, je lui confiais alors que j’en avais un peu ras le bol, car de un enseigner le sport c’était chiant même si c’était l’une de mes passions et aussi parce que j’avais quasiment le même âge que les étudiants donc forcement ils n’écoutaient pas grand-chose. – On ne peut pas leur en vouloir, on en avait pas beaucoup non plus à l’époque. Répondis-je avec un mince sourire, on était même pire par moment. – Franchement ? Je n’en ai aucune idée. Avouais-je à mon ami lorsqu’il me demandait si je savais ce que j’aimerais faire. Je lui retournais ensuite la question par rapport à son job. – Tu m’étonne ! Faudra que tu me les montres. Dis-je alors en souriant.

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