Sujet: keep your friends with you ; alana Sam 22 Fév - 23:59
Arrivée il y a deux ans sur New York, il est vrai qu'au début, c'était assez compliqué pour moi de faire ma place. Lorsque, jeune, nous débarquons dans une nouvelle ville, mais surtout un nouveau pays, totalement différent du notre, je pense qu'il est très important de pouvoir faire la connaissance de personnes qui peuvent nous aider. Au début, je ne parlais pratiquement pas anglais. Certes, j'avais étudier l'anglais à l'école, mais ce n'était pas suffisant. A l'école ils nous apprennent quelques bases, puis, des choses que je trouve inutile. Je n'aurais jamais pu savoir parler anglais sans venir dans un pays anglophone. J'ai donc eu la chance de rencontrer des personnes qui m'ont aidés pour mon immersion. C'est le cas par exemple avec Alana. Je ne l'ai pas rencontrée directement à mon arrivée, mais, lorsque j'ai commencé à travailler en tant que serveuse. Je n'avais jamais travaillée de ma vie, il faut avouer que c'était relativement difficile pour moi les premiers temps. Mais, Alana m'a beaucoup aidé, et depuis, nous sommes très proche. J'aime beaucoup passer du temps avec elle. Il est vrai que lorsque l'on est ensemble, nous nous comportons comme des petites ados qui n'ont peur de rien et qui ne demande qu'une seule chose : s'amuser. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécue cela. A partir d'un certain âge, ou dans certaines situations, nous avons des responsabilités, il est donc difficile voire impossible de pouvoir profiter pleinement de sa jeunesse, de sa folie. Mais, lorsqu'Alana et moi étions ensemble, rien ne nous arrêtait. Connerie sur connerie, notre passe-temps favoris. Bien sûr, elle était malgré tout une amie à qui je pouvais me confier, et j'espère qu'elle savait qu'elle pouvait aussi se confier à moi.Ce soir-là, je lui avais proposée que l'on passe la soirée ensemble, chez moi. Elle avait tout bonnement acceptée mon invitation, ce qui me réjouissait. Je nous avais donc préparées un bon petit repas, avec un bon vin, oui il ne faut pas oublier que je suis française, le vin a donc une importance dans ma culture, et puis, les américains avaient l'air d'apprécier cette culture. Tout était prêt pour que l'on passe une bonne soirée, il ne manquait plus que l'invitée d'honneur, bon d'accord, la seule invitée. Il ne m'arrivait pas souvent d'inviter mes amis chez moi. Non pas que je n'aimais pas cela, mais, ce n'était pas dans mes habitudes, la plupart du temps, c'était eux qui m'invitaient, ou alors on sortait. J'essayais donc de toujours faire les choses bien lorsqu'une personne venait chez moi.Après quelques petits temps d'attente, non pas qu'elle était en retard, mais, j'avais toujours eu cette habitude d'être en avance dans tout ce que je faisais, quelqu'un sonna à la porte. Je savais très bien que c'était elle, mais étant assez loin de la porte, je cria à la personne d'entrer. Il peut être dangereux de faire cela, mais, j'étais ce genre de personne qui ne voit de danger nul part, et puis, le salon, l'entrée et la cuisine n'était pas fermé par des murs, de la cuisine je pouvais donc voir qui entrait chez moi, bien que cela ne m'aurait sûrement pas sauver si un tueur rentrait chez moi. Par chance, une tête familière fit son entrée, c'était bien Alana. Elle déposa ses affaires à l'entrée et me rejoint au niveau de la cuisine. Une sourire s'afficha sur mes lèvres, et je m'avançais à mon tour vers elle afin de la saluer.
Alana Butler
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Sujet: Re: keep your friends with you ; alana Dim 23 Fév - 17:32
Keep your friends with you.
D’un geste agacé, je ferme l’écran de mon ordinateur portable. Il semblerait, qu’encore une fois, j’ai perdu toute mon inspiration, je n’arrive plus à écrire la moindre phrase, et cela a le don de m’agacer au plus haut point. Voilà maintenant plus d’une semaine que je tente de boucler cette fichue dissertation, en vain. Sérieusement, parfois je me demande pourquoi je continue mes études de littérature. J’en ai franchement ras-le-bol de me prendre la tête avec les cours, les profs, et tout ce qui va avec. Et puis, il faut dire que je ne sais pas vraiment où tout cela, où tous mes efforts, vont me mener : Depuis quelques jours, je me pose de nombreuses questions sur mon avenir, je ne sais plus ce que je veux faire, ni quelle genre de personne je veux réellement devenir. Je suis perdue, en quelques sortes. Cela vient certainement du récent appel de ma mère, qui a réussit à totalement me chambouler, à me faire remettre, toutes sortes de choses, en question aussi. Bref.
Pour tout avouer, je ne suis pas certaine que ce soit le bon moment pour faire une crise existentielle, ou un truc dans ce genre-là. Je suis attendue chez une très bonne amie pour dîner, et à force de me torturer avec toutes ces pensées négatives, je vais finir par me mettre en retard. Rapidement, je file donc sous la douche. Quelques longues minutes plus tard, je suis enfin prête ; Pour l’occasion, j’ai décidé de mettre une petite robe noire, assez simple, j’ai laissé mes cheveux blonds détachés, et je me suis légèrement maquillée. J’ai un peu l’impression d’avoir perdu l’habitude de sortir, de faire la fête, peut-être à cause de mon boulot en tant que serveuse dans un bar-restaurant. Il est vrai qu’en plus de mes cours à l’université, au boulot, je fais des horaires assez compliqués, et la plupart du temps, je travaille le soir, le week-end aussi. Heureusement, aujourd’hui, je suis libre. Ornella aussi. Nous allons enfin pouvoir respirer, voir autre chose que nos clients, et surtout, très certainement, passer une excellente soirée. Lorsqu’il s’agit de sortir, d’être en compagnie, de la jeune française, je ne suis jamais déçue : Nous sommes sur la même longueur d’onde, rien ne peut nous arrêter, nous enchaînons les conneries, les défis, les jeux stupides. Nous redevenons de vraies adolescentes, et pour être totalement honnête, cela me fait un bien fou.
Tandis que je sors, peu à peu, de mes pensées, le chauffeur de taxi m’annonce que je suis arrivée à destination. Je lui adresse un sourire, et le paye, avant de sortir de la voiture. Je jette un rapide coup d’œil autour de moi, resserre les pans de mon manteau, puis me dirige finalement jusqu’au logement de ma collègue et amie. Après avoir frappé quelques coups à la porte, j’entends la voix de la jeune femme me crier d’entrer. Je ne peux m’empêcher de sourire en me rendant compte qu’elle est beaucoup plus courageuse que moi : Lorsque je suis à mon appartement, à Brooklyn, ma porte est toujours fermée à double-tour, et je prends bien soin de regarder qui est là, avant d’ouvrir. Je suis peut-être un peu trop parano.
Après quelques secondes, je pénètre donc chez mon amie, et dépose mes affaires à l’entrée, avant de la rejoindre dans la cuisine. Un sourire illumine mon visage quand elle s’avance pour me saluer. Je l’enlace rapidement, tout en lui lançant un joyeux : « Bonsoir ». Je lui tends ensuite un petit paquet contenant quelques pâtisseries, que j’ai eu le temps d’acheter juste avant de venir. En réalité, je déteste me rendre à une soirée les mains vides, et puis, étant une grande gourmande, je ne peux franchement pas m’empêcher de craquer sur quelques petites mignardises. Je lance un autre sourire rayonnant à la jolie brune, et finit par lui dire, avec humour : « Alors, comment vas-tu ? Notre petit restaurant ne te manque pas trop ? ».
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Dernière édition par Alana Butler le Jeu 27 Fév - 20:07, édité 2 fois
Ornella Dubois
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Sujet: Re: keep your friends with you ; alana Dim 23 Fév - 20:23
Parfois, je me dis que j'aurais pu pleinement profité de mes années de lycées. Mes parents je les aime, ils sont géniaux, mais je voulais tellement leur plaire, leur ressembler. Je m'étais donc entièrement consacrée à mes études, sans penser à ma vie personnelle. Mais, je ne peux pas regretter ce qui m'est arrivée, car malgré tout, cette façon de vivre m'a énormément appris, et j'ai aussi beaucoup de facilités maintenant, lorsque je reprendrais les cours, je savais que cela pourrait me sembler simple. Après avoir fais des études de médecines, tout est faisable. En y repensant, je trouvais cela dommage d'avoir arrêter. Déjà parce que j'avais pratiquement fini, du moins nous pouvons faire six ans, puis continuer. Moi je m'étais arrêtée à la cinquième année, assez dommage. Et puis, la vie de médecin peut promettre une bonne vie, du moins, financièrement. Ce métier demande malgré tout énormément de travail. Si j'avais continuée, je me serais spécialisée dans la chirurgie pédiatrique. Adieu ma vie de famille. J'ai donc préférée choisir de vivre ma vie personnelle pleinement et peut-être moins vivre dans le confort. Tout dépendrait de mes choix futurs. En tout cas, bien que j'avais un peu raté ma "jeunesse", j'étais encore assez jeune pour pouvoir en profiter. Et, je le faisais. En grande partie avec Alana. Elle aussi n'avait pas pleinement profité de son adolescence. Nous nous étions bien trouvées. Elle était donc venue chez moi ce soir-là. J'étais heureuse de la recevoir, mais elle avait tout autant heureuse d'être avec moi, ce qui me faisais encore plus plaisir. « Alors, comment vas-tu ? Notre petit restaurant ne te manque pas trop ? » Sa question me fit quelque peu rire. Certes, l'ambiance au restaurant était malgré tout assez bonne, si l'on oublie les clients désagréable, mais, cela nous faisait tellement de bien les soirées de repos. Cela n'arrivait pas souvent, sauf nos week-end, du moins lorsque nous ne travaillons pas. Mes jours de repos changeaient tout le temps, et c'était insupportable. Rarement mes jours de repos tombaient en même temps que le week-end, souvent je travaillais le soir. Voir mes amis devenais donc assez compliqué. Heureusement que je m'entendais assez bien avec mes collègues, je pense que si ce n'était plus le cas, je n'aurais plus de vie. « Ça va très bien et toi ? Quelle question, je suis tellement heureuse d'avoir mon soir de libre, j'ai l'impression de revivre !! En plus de ça nous avons notre repos en même temps. C'est bien tombé ! » Je pense que si Alana n'avait pas été ma collègue, j'aurais sûrement arrêté ce boulot depuis longtemps. Je ne suis pas obligée de travailler, ce n'est que par choix, mais il est vrai que sans elle je me serais rapidement découragée. Lorsque l'on a l'habitude d'être traitée comme une princesse, être sur le devant de la scène et non pas dans les coulisses, vivre une vie normale, devoir aller au travail, qu'il soit bon ou mauvais, a été assez compliqué à gérer. Mais, je dois l'avouer, ce travail m'a fais grandir, j'ai appris à voir la vie différemment, bien que je garde mon petit confort de personne aisée, je travaille avec des personnes qui n'ont pas d'autre choix que de travailler. Par contre, si je savais que je prenais la place de quelqu'un qui avait vraiment besoin de se boulot, je partirais sans problème.
Alana Butler
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Sujet: Re: keep your friends with you ; alana Jeu 27 Fév - 20:03
Keep your friends with you.
Je suis tellement contente de pouvoir passer une soirée en compagnie d’Ornella. Quand je suis avec elle, quand nous parvenons à tuer le temps ensemble, j’ai un peu l’impression de revivre mon adolescence, de profiter de la vie comme je n’ai jamais vraiment pu le faire auparavant. Ouais, il est vrai que lorsque j’étudiais encore au lycée, je n’étais pas forcément le genre de fille à participer aux grosses fêtes, je ne sortais pas du lot, je n’étais pas populaire, en clair. Et puis, pour être honnête, j’étais, sans aucun doute, bien trop occupée à me soucier des conneries de mon frère, à tenter de le remettre dans le droit chemin, pour pouvoir vivre pleinement mon existence de jeune adolescente. La seule chose que je me suis réellement autorisée, c’est le fait de sortir avec Cameron, le super quater back, et quand on y pense, quand on voit comment ça a finit, j’aurais peut-être mieux fait de m’abstenir. Bref. Tout cela pour dire que je suis extrêmement contente d’avoir fait la connaissance de la brunette, lorsqu’elle a décidé de devenir serveuse dans le même restaurant que moi. Depuis ce jour-là, nous sommes bien plus que de simples collègues, nous sommes de vraies amies, qui aimons faire les quatre cents coups, qui adorons nous lancer des défis, et surtout, qui passons notre temps à rire, à délirer. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai accepté son invitation à dîner chez elle, ce soir : Pour moi, il n’y a aucuns doutes, nous allons bien nous amuser, encore une fois.
Je sors de mes pensées quand elle répond à ma question, m’expliquant qu’elle va très bien, qu’elle est ravie d’avoir un peu de repos, en même temps que moi de surcroît. Je lui adresse un léger sourire amical, et décide de lui lancer joyeusement : « Ahah. Comme tu dis, moi aussi je suis heureuse que l’on ait notre soirée de repos en même temps, ça fait un bail que l’on ne s’est pas retrouvée en dehors du boulot. ». Ouais, nos emplois du temps ne sont pas toujours très compatibles, et puis, je ne suis qu’au restaurant à mi-temps, à cause de mes cours à l’université. Je dois bien le dire, avec tout cela, je n’ai pas franchement beaucoup de temps à consacrer à mes proches, à mes amis. La vie à New-York, à cent à l’heure, c’est excitant certes, mais aussi éreintant. Pourtant, je m’y suis habituée à la longue, on peut désormais dire que j’aime cela, que j’apprécie ce rythme de vie, et tout ce qui va avec.
Après quelques secondes, je passe une main dans ma chevelure bonde, et finit par briser le silence, en ajoutant : « Et sinon, je vais bien aussi. Je suis en pleine forme ! ». Un autre sourire vient illuminer mon visage : On peut aisément dire que je suis quelqu’un d’extrêmement joyeux, j’aime voir le bon côté des choses, et malgré mes blessures passées ou actuelles, je tente de conserver ma joie de vivre. Je suis un petit rayon de soleil, en quelques sortes.
Tandis que je jette un regard à mon amie, attendant qu’elle me réponde, je ne peux m’empêcher de m’approcher du plan de travail, attirée par l’odeur des petits plats qu’elle a préparé. Elle est douée. Bien plus que moi, c’est certain. Je n’ai jamais aimé cuisiner, je suis loin d’être un vrai cordon bleu en fait, alors lorsque j’étais plus jeune, et que maman était à son énième petit travail, je devais prendre sur moi pour faire cuire de simples pâtes, du riz. Ornella, elle, semble vachement plus à l’aise avec tous les ustensiles, les casseroles, les aliments. Tant mieux, je sens que je vais me régaler. Je fais d’ailleurs une remarque sur cela à ma collègue : « Alors, dis-moi, que nous as-tu préparé de bon ? Des spécialités françaises ? Ca sent super bon, en tout cas. »