≈ i'll find my way to walk away. (maël)

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La plupart de mes collègues avaient eu une idée brillante avant que je ne commence à travailler dans cette compagnie. C'était de sortir un calendrier des hôtesses de l'air tous les ans pour une association. Bien évidemment je trouvais l'initiative plus que bonne, mais le problème était que nous devions posées de manière dénudée pour ce calendrier. Un peu à la manière des 'Dieux du stade' mais avec plus de vêtements. Fâcheusement, j'avais du posée en première page du calendrier, cet à dire au mois de Janvier parce que j'étais la dernière à avoir rejoint la compagnie. Comme c'était pour une bonne cause, je m'étais prêtée au jeu et avais fais quelques photos la semaine passée. Le calendrier était fin prêt et nous devions faire du porte à porte pour les vendre. J'avais décidé de passer l'après-midi dans mon quartier en compagnie d'Alice, une de mes collègues un peu simplette pour en vendre un maximum. Après une dizaine de calendriers vendus à de vieux pervers ou à des pères de famille insatisfaits sur Murray Road nous étions parties sur Stirling Lane. Comme il y'avait beaucoup de maisons, de villas, de manoirs et autres immenses bâtisses en tout genre, j'avais proposé à Alice qu'on se répartisse le travail. J'étais partie au nord et elle, au sud. J'avais toqué à plusieurs villas. Beaucoup de portes restaient fermées mais certaines autres s'ouvraient et dans ce cas là, j'affichais mon plus beau sourire et usais de ce que Dieu m'avait donné pour ne pas faillir à ma mission. Il s'avérait que Stirling Lane était composé de plus de célibataires riches et craquants prêts à m'acheter un calendrier que je ne le pensais. Suite à quelques ventes fructueuses, je décidai de retourner sur mes pas, histoire de retrouver Alice. Il me fallût quelques minutes pour la trouver. Elle était encore en train de vendre des calendriers. Cette-dernière toqua à la porte d'une belle propriété. Je ne fis pas attention et regardai mon portable. Mais lorsque je relevai la tête, je m'aperçu que la propriété était celle de Maël. Cet espèce de misérable enfoiré qui m'avait plaqué sur un POST-IT quelques années plus tôt, lorsqu'on vivait encore en France. Je me précipitai vers Alice mais il était déjà trop tard. « Non Alice, pas ici! » m'exclamais-je affolée. Malheureusement, Maël passa le seuil de sa porte et Alice démarra son speech. Lorsque celle-ci commença à lui tendre le calendrier en question, mes yeux s'écarquillèrent et mes jambes se mirent à courir toutes seules dans leur direction. Lorsque j'arrivai près d'eux, ils me regardèrent tous les deux, très étonnés. Surtout Maël en vérité. Il tenait entre ces mains ce calendrier sur lequel j'apparaissais en première page à moitié nue, quelle humiliation. Comme je ne pouvais pas nier les faits, je fis signe à Alice de partir et pris un maximum sur moi pour paraître confiante, comme si j'assumais. « Je m'en occupe, » lui dis-je avant qu'elle ne s'exécute. Je me plaçais en face du jeune homme et regardais le calendrier qui se trouvait en sa possession. « Je t'épargne les explications. Tu l'achètes ou non? » lui demandais-je en lui faisant un faux sourire. Il allait forcément faire une remarque, dire quelque chose de déplaisant ou je ne sais quoi encore. J'avais beau ne pas avoir vu ce mec pendant sept ans, je le connaissais comme ma poche. Je regardais les alentours de son domaine. Comme toujours, tout était tape à l'œil, à son image.

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Dans un sens, je ne pouvais qu'être ravi de la pression que mon paternel avait exercé sur moi afin que je termine mes études de médecine. Si lors de m quatrième année j'avais eu de gros doute, et surtout l'envie d'arrêter, il avait su donner les bons mots pour que je ne stop pas tout sur un coup de tête. Et forcément en vue de ma situation actuelle je lui en étais forcément reconnaissant. Travailler à l'hôpital pouvait être pas mal divertissent, bien que par moment cela pouvait être tout aussi épuisant. Encore plus lorsque je me retrouvais comme aujourd'hui a enchaîner deux gardes à la suite. Mais pour ça, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi. J'étais le seul responsable quand aux demandes de changements de tour avec mes collègues, mais aussi ami. Il faut dire que ça me permettait d'éviter Leah quelques soirs, et donc par conséquent nous évitait de nous prendre la tête pour je ne sais quelle raison. Et bien souvent lorsque l'on voyait, on évitait de se prendre la tête histoire de profiter du temps passé ensemble, ce qui en soit ne pouvait qu'être bénéfique, même si il fallait l'avouer, ce n'était pas vraiment pratique. C'est donc aux alentours de onze heure d matin que ma seconde garde avait pris fin, et autant dire que depuis la veille, l'hôpital avait été assez mouvementé, je n'étais donc pas trop déçu de terminer. En revanche, sachant pertinemment qu'il n'y aurait personne à la maison ce midi puisque Leah mangeait a sa boutique, j'étais resté sur place afin de manger avec un collègue. Ce n'est donc finalement que dans l'après-midi que j'avais rejoint mon chez-moi. En rentrant, je m'étais directement dirigé dans la chambre histoire de dormir une ou deux heures. Chose faite, j'avais pris une douche qui dura plusieurs longues minutes avant de ne gagner mon salon, où je m'étais installé tranquillement, tout en zappant, afin de voir si je trouvais un programme intéressant sur la télé que j'avais allumé au passage. Même si j'étais certain que je replongerais dans les bras de morphée très rapidement. Seulement mes plans furent interrompu lorsque quelqu'un frappa à la porte, ce qui dans un sens me semblait assez surprenant puisque je n'attendais personne en particulier. Et je ne fus que d'autant plus intrigué en apercevant une tête inconnue de l'autre côté de la porte. Ma curiosité fut rapidement éclairé puisque la jeune femme en question ne tarda pas à m'expliquer la raison de sa venue tout en me tendant un calendrier. Machinalement j'avais baisser les yeux sur ce dernier, et je n'avais pas mis très longtemps à reconnaître la jeune femme en première page. Il faut dire que je l'avais laissé en plan à Paris, lui annonçant que je préférais mettre un terme à notre histoire sur un simple bout de papier, avant de partir en compagnie de plusieurs amis pour les vacances. Je ne l'avais jamais revu depuis cette histoire, alors forcément je fus une nouvelle étonnée lorsque Roxcy fit son apparition à côté de son amie. Amie a qui elle ne tarda pas a faire comprendre qu'il valait mieux qu'elle nous laisse. « Si j'avais su que tu étais du genre à faire des photos comme ça, je t'en aurais parlé à l'époque. » rétorquais-je alors mes yeux posés sur la jeune femme. Voyant bien qu'elle n'avait aucune envie d'être là, je n'allais forcément pas lui simplifier la tâche. « En tout cas si tu as été aussi aimable pour les vendre je doute que tu es trouvé beaucoup d'acheteur. » repris-je narquoisement afin de l'agacer d'avantage. « Alors, ce calendrier est fait en quel honneur? » terminais-je finalement, souriant grandement, avant de ne croiser les bras.

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Je m'étais bien adaptée à ma nouvelle vie en Australie ainsi qu'à mon nouveau travail. Pour faire bonne impression auprès de mes collègues j'avais accepté de faire la une de ce calendrier. Hôtesse de l'air était un des fantasmes des hommes alors autant se servir de la faiblesse de ces derniers pour servir une bonne cause. Après avoir passée l'après-midi à vendre des calendriers j'avais décidé de rejoindre Alice qui m'avait accompagnée. Malheureusement, elle avait sonné à la mauvaise porte. J'avais tenté de sauver la situation mais c'était déjà trop tard, le mal était fait. Bien évidemment, Maël ne rata pas l'occasion de faire une remarque. Cette situation était pire qu'embarrassante. Je ne répondis rien à sa première réflexion ne souhaitant pas m'attarder sur le pas de sa porte. Il reprit en disant que je ne devais pas avoir vendu grand chose si je m'étais montrée aussi aimable. « Disons que j'ai plus de facilité à me montrer aimable avec les hommes qui ne m'ont pas largué sur un post-it. » rétorquais-je en souriant faussement. Il y'avait peut-être prescription mais il ne l'avait pas volé. Il n'y avait pourtant pas toujours eu autant d'animosité entre nous. Maël avait été le premier garçon dont j'étais réellement tombée amoureuse. Mais apparemment cette histoire n'avait pas l'air de l'avoir marqué plus que ça puisque celui-ci n'a pas hésité à me laisser sans nouvelles pendant tout un été me laissant pour seul souvenir, un bout de papier. Depuis, dès que je me trouvais près de lui, j'avais envie de lui mettre mon poing dans la figure pour l'humiliation qu'il m'avait fait subir. Le jeune homme enchaîna me demandant en quel honneur ce calendrier avait été fait. Comme si il s'y intéressait. Tout ce qu'il voulait, c'était me retenir pour me faire vivre un enfer quelques secondes de plus. Très bien, si il voulait la jouer comme ça. « Oh mais je vais me faire une joie de t'expliquer tout ça. » répliquais-je en lui souriant faussement une nouvelle fois. Suite à cela, je passai à côté de lui pour entrer à l'intérieur de sa villa. C'était très impoli mais puisqu'il voulait qu'on aille sur ce terrain. J'étais une personne plutôt agréable en général, mais lorsqu'on me cherchait, je pouvais devenir une véritable peste. « Puisque tu désires d'avantage d'explications je pense qu'il serait préférable que tu nous prépares des cafés. » lui supposais-je en regardant un buffet qui se trouvait dans l'entrée. Une photo de lui et Leah se trouvait à l'intérieur de celui-ci. Je la pris juste pour l'énerver et l'observai quelques instants. « Ta copine est très jolie mais je croyais que tu avais un faible pour les blondes? » continuais-je avec malice. Je finis par poser le cadre à sa place initiale. Je n'étais pas du genre à m'initier dans la vie des gens de cette manière mais je voulais réellement lui rendre la monnaie de sa pièce. De plus, son comportement m'indiquait bien qu'il n'avait pas tant changé depuis l'époque de nôtre relation.

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Il va de soit que commencer le boulot de médecin n'avait pas été de tout repos, d'autant plus que j'avais enchaîné pas mal d'heure depuis mon entrée à l'hôpital. Le principal étant que je me retrouvais de repos depuis midi, et après avoir dormis un peu je m'étais de nouveau retrouvé dans les bras de Morphée alors que j'étais entrain de regarder la télé. Mais voilà à peine endormi depuis quelques minutes seulement que quelqu'un avait décidé de changer mes plans en venant frapper à ma porte. Je n'avais donc pas mis très longtemps avant de quitter le canapé pour aller voir qui se trouvait derrière la porte. Et c'est avec surprise que j'avais découvert une jeune femme habillée en hôtesse de l'air, me tendant un calendrier. Et alors qu'elle s'apprêtait a entamer le speach servit habituellement afin de me vendre le fameux calendrier, c'est une autre jeune femme qui était venue faire son apparition. Seulement je connaissais cette dernière, et pas qu'un peu, nous étions sortis tous les deux ensemble, jusqu'à ce que je ne l'a quitte, la prévenant sur un simple post-it. Alors forcément en la voyant face à moi je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire une petite remarque. Et après cette dernière, je lui avais également fait remarquer qu'elle n'était pas vraiment aimable, ce qui forcément ne devait pas donner envie aux autres habitants du quartier de lui acheter un calendrier. « Dois-je comprendre que tu es sortis avec tout le quartier? » rétorquais-je à mon tour, bien qu'ayant compris très clairement qu'elle n'avait pas digéré cette histoire, mais l'énerver d'avantage ne pourrait forcément qu'être plus amusant. D'autant plus que je savais très bien que c'était loin du comportement exemplaire que de quitter sa copine comme ça, certes c'était beaucoup plus facile, puisqu'il n'y avait aucune discussion, surtout que le mot laissé je n'avais pas mis très longtemps avant de m'envoler pour des vacances entre potes. Dans un sens c'était dommage de voir l'amitié qui nous avais uni au départ être remplacé par tant de haine. D'ailleurs si mes souvenirs étaient bons, nous ne nous étions jamais recroisés depuis cette histoire, puisque forcément en revenant de vacances je n'avais pas chercher à la revoir. En tout cas pour le moment, j'avais trouvé moyen de l'agacé, puisque je lui avais demandé de m'expliquer la raison de ce fameux calendrier. Voyant qu'elle semblait décidé à m'expliquer le tout, un faux sourire avait pris place sur mon visage. Sourire qui s'était légèrement dissipé puisque c'est sans gêne qu'elle était finalement rentré chez moi. Et avançant jusqu'au buffet de l'entrée, Roxcy avait pris soin de me demander de préparer des cafés, refermant finalement la porte d'entrée, je m'étais ensuite tourné vers elle histoire de voir ce qu'elle allait trafiquer. Quand elle prit une photo de Leah et moi posé sur celui, j'avais légèrement froncé les sourcils, cette photo me rappelait d'ailleurs que l'entente entre nous actuellement, était loin de celle que nous avions à l'époque où cette dernière avait été prise. « A vrai dire tu es la seule blonde avec qui je suis sorti. » me contentais-je de répondre alors qu'elle avait reposé le cadre, « Je te propose de passer au salon, qui se trouve sur ta gauche pendant que je vais donc faire du café. » repris-je ensuite avant de finalement me rendre dans la cuisine, afin de nous préparer tout ça. Les deux tasses servies j'avais rejoint le salon à mon tour, déposant les cafés sur la table, ainsi que du sucre et du lait. « Vas-y je t'écoute. » dis-je finalement en prenant place dans le fauteuil face à elle, avant de finalement prendre ma tasse de café.

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Ce malencontreux accident poussa Maël à me taquiner. Je décidais alors de répondre à sa seconde remarque en lui disant que je me montrais aimable qu'avec les personnes qui ne m'avaient pas largué sur un post-it. Celui-ci surenchérit en me demandant si il devait comprendre que j'étais sortis avec tout le quartier. « Quel sens de la déduction! Tu sais à quel point j'aime les fils à papa narcissiques qui vivent dans des villas dont la valeur pourrait nourrir la moitié de l'Afrique. » rétorquais-je avec ironie. Bien entendu, j'exagérais mais Maël était l'archétype même du gosse de riche insupportable. Je ne sais même pas comment j'avais pu sortir avec lui si longtemps. Suite à cela, j'étais rentrée chez lui comme si il me l'avait proposé. Comme il avait l'air de vouloir me retenir, et bien j'allais m'imposer. Une fois dans son salon je lui supposai d'aller faire un peu de café, histoire de m'imposer encore plus. Pour finir, j'avais pris un cadre qui se trouvait sur un buffet. Un cadre dans lequel se trouvait une photo de sa petite amie et lui. Pour pousser une fois de plus le vice, je lui sortis que je pensais qu'il avait une préférence pour les blondes. Celui-ci rétorqua simplement que j'étais la seule blonde avec qui il était sorti. « Bien sûr, ça va de soit. Je suppose qu'après moi tu en étais dégoûté. » lançais-je en lui souriant. C'était le genre de réplique sans intérêt qu'il était capable de me sortir, alors je préférais prendre les devants. Finalement, Il partit faire du café et revînt quelques secondes plus tard. Une fois installé sur un fauteuil, celui-ci me proposa de démarrer mon explication. « Et bien tous les ans les hôtesses les plus jeunes de ma compagnie doivent posées pour un calendrier dont les profits rapporterons des fonds à une association. Chaque année la cause change. Cette fois-ci les profits aiderons à couvrir les dépenses nécessaires à la construction d'un hôpital au Niger. » expliquais-je. Il voulait en savoir d'avantage alors je me contentais de lui expliquer sans pour autant faire de remarque car ce projet était quelque chose de sérieux. Je ne savais pas si ce que je lui racontais l'intéressait vraiment mais en vérité je ne m'en souciais pas vraiment. Tout ce que je voulais était de partir d'ici. La situation était déjà assez embarassante comme ça, mais en plus, une photo de mon corp à moitié nu se trouvait entre ses mains et repenser à cela n'allait pas évoquer de bons souvenirs. Je savais que je n'avais plus vraiment de raisons de haïr Maël après tout ce temps, mais ce qu'il n'avait pas l'air de comprendre c'est qu'il m'avait vraiment fait mal. J'étais encore jeune et fragile à l'époque et il n'avait pas hésité à m'humilier de la sorte. J'avais très mal vécu cette 'rupture' me demandant ce que j'avais bien pu faire de mal pour qu'il cherche à ne plus me revoir. J'ai fini par comprendre quelques années plus tard que c'était tout simplement un enfoiré comme beaucoup d'autres.

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Autant avouer que taquiner Roxcy était très tentant, surtout que je me doutais bien que ça allait l'agacer. Ce qui forcément n'en rendrait la situation que meilleure. Bien sûr elle prit soin de me rappeler mon acte, acte qui avait mis fin a notre relation des années auparavant. « Il faut dire que ça te déplaisait pas tant que ça à une époque ! » rétorquais-je alors, ayant bien compris où elle voulait en venir. Faisant référence au côté pourri gâté que je pouvais avoir tout de même assez régulièrement, même si depuis l'époque je m'étais légèrement calmé au niveau de mon comportement. Finalement Roxcy s'était imposée, entrant chez moi, semblant vouloir prendre ses aises au plus haut point. Puisque pendant que je lui proposais d'aller de ce fait se poser dans le salon, elle avait pris un cadre photo qui se trouvait sur le buffet, probablement pour essayer de m'énerver. Ce qui s'était confirmé avec sa remarque ayant suivis. Mais dans un sens elle venait de me faire une piqûre de rappel quand à mon couple, qui était bien loin d'être aussi heureux en ce moment. « J'osais pas le dire. » rétorquais-je alors faussement, après tout c'était elle qui soumettait l'idée, je me contentais de lui faire plaisir en confirmant ses dires. Revenant ensuite dans le salon en compagnie des cafés, je lui avais proposé de se mettre à ses explications, après tout elle était là pour ça. « Et comment vous faites vos choix pour les associations? » repris-je alors une fois sa réponse donné. C'était toujours intéressant de savoir comment les choix étaient fait, il va de soit que lui reposer des questions allaient la saouler, et ça, ça ne serait qu'un peu de plus. « Combien le calendrier? » la questionnais-je alors, certes je pouvais me montrer très con quand je le décidais, mais je savais tout aussi bien me soucier des causes importantes. Et puis notre passé n'avait pas à entre en cause, la situation était assez gênante comme ça. Après tout, tous les deux on s'était pas vu depuis des années, il devait y avoir prescription quand à mon action non. D'autant plus qu'il faudrait être de mauvaise fois pour ne pas vouloir aider une bonne cause juste pour ça, ce n'était qu'un simple calendrier après tout. Je savais également que ça ne dérangerait pas spécialement Leah, certes elle ne saurait pas forcément qu'une de mes exs avait posé pour ce dernier, mais elle était toujours prête a aider les associations qui lui tiennent à coeur. Et même si j'avais clairement envie d'agacer Roxcy l'espace de quelques minutes, ça n'allait pas m'empêcher de lui donner l'argent à la fin.

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Lorsque je fis ma rétorque à Maël, celui-ci me répondit qu'à une époque, les fils à papa ne me dérangeaient pas tant que ça. Il faisait référence à nôtre relation d'il y a quelques années. Toutefois, j'avais bien changé depuis cette époque. « J'étais tout simplement trop naïve pour comprendre ce qui se cache derrière des belles paroles. » Dis-je en souriant toujours aussi faussement. J'avais fini par m'imposer chez lui et avais jeté un coup d'œil à quelques uns de ces objets personnels dans le simple but de l'énerver. J'avais portée mon attention sur une photo de lui et de sa petite-amie. Une jolie photo en vérité. Mais mon but était simplement de m'introduire suffisamment dans sa vie pour qu'il s'emporte. Une tâche que j'avais du mal à accomplir mais ça n'avait rien de grave puisque ses remarques ne m'atteignaient pas non plus. Peu après, j'avais supposé que son dégoût pour les blondes venait de moi et bien évidemment il sauta sur l'opportunité de me rabaisser et répondit positivement. « Comme tu es prévisible Caulfield. » rétorquais-je tout en continuant de lui sourire. Il était ensuite parti chercher du café et une fois de retour, il m'avait demandé des explications sur cette association. Pour ce faire, je lui avais expliqué en quoi consistait ce projet de calendrier et dans quel but. Le jeune homme me demanda comment nous faisions nos choix d'associations. « Une de nous s'occupe de regarder sur internet quels associations ont fait le moins de profit ces dernières années et en fonction de la cause, nous choisissons. » expliquais-je de nouveau. Je ne comprenais pas trop pourquoi toutes ces questions. Comme si ça l'intéressait vraiment de savoir pourquoi nous avions choisi cette association plutôt qu'une autre. Je pris la tasse qui m'était destinée et la regardai quelques secondes. Je me méfiais, il avait peut-être mit quelque chose dedans. Mon interlocuteur finit par me demandé le prix du calendrier. « Dix livres et cinquante cents. » répondis-je simplement. Je finis par boire une gorgée du café que Maël venait de préparer. C'était peut-être un abruti mais je ne le pensais pas capable de s'abaisser à quelque chose comme ça. J'attendis quelques secondes pour savoir si le jeune homme comptait prendre le calendrier ou non. Malheureusement pour moi mais heureusement pour l'association, il avait l'air en bonne voie pour le prendre. De toutes les façons, je ne le voyais pas refuser d'aider une cause de ce genre sous prétexte qu'on ne s'entendait pas.

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