≈ make me your aphrodite.

⎨as time passes, things change everyday but
wounds heal but scars still remain the same.⎬

EMINEM FT. SIA ~ BEAUTIFUL PAIN.
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On m'a toujours complimenté pour ma beauté. Non pas que je sois du genre à me vanter mais c'est un fait que j'ai pu constater depuis l'enfance. On dit que d'être belle ouvre des portes, je ne dirais pas le contraire. Toutefois, je n'aurais jamais pensé que c'est ce qui ruinerait ma vie. Les gens me comparaient déjà à ma mère lorsque j'avais cinq ans. Elle était mannequin et beaucoup me voyait faire le même parcours que le sien, jusqu'au jour de sa mort. J'ai longtemps profité de ce physique pour me mettre en avant, avoir certains privilèges, ce que je regrette aujourd'hui. Ma vie a littéralement changée il y'a quatre ans. Un soir, alors que j'habitais Paris avec mon père, j'avais tardé à rentrer chez moi. J'étais restée au lycée pour terminer un projet d'art plastique qui me demandait beaucoup de temps. Je n'aimais pas vraiment être seule ces derniers temps puisque j'avais reçu des messages bizarres de la part d'un anonyme, des photos de moi prises à mon insu se retrouvaient dans mon casier et des fleurs étaient envoyées chez moi tous les lundi matin depuis trois semaines. Néanmoins, le devoir m'appelait et je me devais de finir ce projet avant demain. J'avais l'habitude de ce genre de geste mais aucun n'avait été aussi persistant. J'avais l'impression de me sentir observée constamment et ça n'avait rien d'agréable. Une fois que j'eu fini mon travail, je décidai de nettoyer la salle et de tout ranger avant de partir aux alentours de vingt-deux heure. Une fois que cela fût fait, je pris mes affaires et sortis de la salle avant de la fermer à clef. J'arpentai les couloirs sombres du lycée sans vraiment me méfier de quoi que ce soit lorsqu'un bruit derrière moi m'interpella. Je me retournai doucement et sursautai en voyant que quelqu'un là. Heureusement, c'était un élève du lycée. « Putain Nico' tu m'as foutu les j'tons! » m'exclamais-je en riant bêtement. Je fus rapidement rassurée lorsque j'eu aperçu le jeune homme. C'était le meilleur ami d'un de mes exs, il me semblait qu'il avait essayé de me draguer à une soirée mais il n'avait jamais rien tenté de plus. Il souriait sans dire un mot. « Mmh, mais qu'est ce que tu fais au lycée aussi tard? » demandais-je intriguée. Celui-ci regarda autour de lui, avant de reposer son regard sur moi. « Je pourrais te poser la même question. » me rétorqua t-il froidement. Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas vraiment le ton qu'il venait d'employer. « Je plaisante. On avait un entrainement assez tard ce soir avec les gars et j'ai traîné un peu dans les vestiaires. » finit-il par me répondre. Je souris légèrement le croyant sur parole. « D'accord. Bon je suis désolé mais je dois y'aller, mon père risque de vraiment flipper si je suis pas rentrée dans la demi-heure. On se voit demain. » dis-je à Nicolas avant de lui tourner le dos et de me diriger vers la sortie. Une fois à l'extérieur de l'enceinte du lycée, j'hésitai à m'allumer une cigarette. « Fuck that, je m'en grille une. »  m'exclamais-je à moi-même avant de chercher un paquet dans mon sac. J'avais surtout peur de la réaction de mon père si jamais il sentait l'odeur de la cigarette mais j'avais tellement travailler, j'en avais besoin. Quand ma clope fût allumée, je commençai à marcher en direction de la station de métro la plus proche. Dans ma marche, j'eu l'impression que quelqu'un me suivait. Je n'osais pas me retourner, ne sachant pas qui cela pouvait être ou pourquoi cette personne était derrière moi. Pour le semer, je décidai de passée par une petite rue mais la personne en question prit le même chemin. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à avoir vraiment peur. Je me mis à courir instinctivement, comme si ma vie en dépendait. C'était presque le cas. Malheureusement, après avoir essayé de passer par plusieurs rues et ruelles, j'avais atterri dans un cul de sac. Je sortis mon portable de mon sac à toute vitesse et appelai mon père. « Papa, papa! Quelqu'un me suit et je suis coincée. Je suis dans une de ces ruelles près du lycée, viens me chercher! » murmurais-je dans mon téléphone affolée. Celui-ci me confirma son départ dans la seconde. « Tu crois que ton petit papa va te sauver? » me dit une voix familière. C'était Nicolas.  « Nicolas mais qu'est ce que tu fous! Tu me fais vraiment peur. » m'exclamais-je de plus en plus effrayée. « Tu vois Roxane, tu n'as jamais vraiment prêter attention à moi. Et pourtant j'étais là, toujours près de toi. Mais ce soir tu ne vas pas avoir d'autres choix que de me voir! » s'exclama t-il avant de m'attraper et de me plaquer contre le mur. Il passa les dix prochaines minutes à me violer. Ce fût les dix minutes les plus horribles de ma vie. Quand Nicolas entendit la voiture de mon père s'arrêtée un peu plus loin, il me lâcha, remonta son pantalon et s'en alla à toute vitesse. Mon père arriva peut de temps après et m'emmena à l'hôpital. C'est lors de cette soirée, lors de cette unique soirée que ma vie a été littéralement détruite. 

Done.  

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